ANGLETERRE, Henri Ier Beauclerc d'


Père : GUILLAUME, 1er dit le Conquérant

Mère : FLANDRE, Mathilde de

Famille 1 : CORBERT, Sybille

  • Note : Henri Ier dit Beauclerc (savant) Roi d'Angleterre, il était le quatrième fils de Guillaume le Conquérant, né probablement à Selby dans le Yorshire en 1068, mort dans la forêt de Lyons en 1135. A la mort de Guillaume le Roux (1100), il se fit reconnaître roi au détriment de son frère aîné Robert, mais dut accorder une charte pleine de réformes et de promesses. Robert revenu de Palestine, dut reconnaître cette situation, mais Henri l'attaqua dès 1105, le battit et le prit à Tinchebray (1106), et s'empara de la Normandie. Le reste de son règne fut consacré à des luttes sanglantes contre Cliton, fils de Robert, constamment aidé par les seigneurs normands révoltés et par Louis VI de France. Son fils ayant péri dans le naufrage de la Blanche-nef en 1120, il fit reconnaître pour son héritière, sa fille, l'impératrice Mathilde (1120), et lui fit épouser Geoffroi de Plantagenet. Astucieux, cruel, avare, il fit régner l'ordre en Angleterre, et mérita le surnom de Justicier. Nouveau Larousse Illustré 1900 Tome 5 page 81 Blanche-nef (extrait de la notice historique sur la ville de Barfleur par l'abbé Bellot et Louis Drouet pages 20 à 27) ... "En 1105, pandant la dernière semaine du Carême, Henri Ier, successeur de Guillaume le Roux, aborda à Barfleur avec une flotte. C'est pendant le règne de ce prince qu'eut lieu le naufrage de la Blanche-nef. Au mois de novembre 1120, ce monarque se rendit à Barfleur avec ses enfants et une cour brillante et nombreuse. Là, il se préparait à repasser en Angleterre. Déjà, il avait désigné le bateau qui devait le recevoir ainsi que sa famille, lorsqu'un pilote, du nom de Thomas, alla le trouver et lui représenta que c'était son père Etienne qui, sur mer, avait toujours servi le roi Guillaume, que c'était lui qui l'avait conduit en Angleterre lorsqu'il partit pour combattre Harold. Il le supplia de vouloir bien monter son navire, appelé la Blanche-nef. Henri refusa pour lui-même, mais, pour être agréable au pilote, il lui confia ses deux fils, Guillaume Adelin (fils de la reine Mathilde âgé de 17 ans) et Richard (son frère, enfant naturel du roi) avec une grande partie de noblesse de sa cour. Le navire de Thomas était conduit par cinquante rameurs. Cent quarante des principaux personnages de la suite d'Henri s'y embarquèrent en même temps que les princes, ses fils. Le 25 novembre, le roi partit le premier et bientôt la Blanche-nef quitta le port pour le suivre. Malheureusement, on avait commis l'imprudence de distribuer du vin à l'équipage; les rameurs étaient ivres ainsi que le pilote. Comme on faisait force de rames et que le pilote dirigeait mal le gouvernail, le flan gauche du vaisseau toucha violemment sur un rocher. Le navire disparut bientôt. On eut cependant le temps de mettre un canot à la mer et d'y descendre le fils du roi , Guillaume. Ce prince allait être sauvé, mais rappelé par les cris de la comtesse du Perche, sa soeur naturelle, femme de Rotrou, comte de Mortagne, restée sur la Blanche-nef , il voulut aller à son secours: ce dévoûment lui fut fatal. Un si grand nombre de passagers se jeta dans le canot qu'il chavira et tous furent précipités dans les flots. Deux hommes seuls purent se maintenir sur l'eau moyen d'une vergue qu'ils étaient parvenu à saisir. L'un était boucher de Rouen, nommé Bérold, et l'autre le jeune Godefroy, fils de Gilbert de l'Aigle. Le piote Thomas reparut un moment à la surface de la mer, les aperçut, et leur demanda ce qu'était devenu le fils du roi. Les deux naufragés lui ayant répondu qu'il avait péri ainsi que tous ses compagnons, il ne voulut pas survivre à ce malheur et cessa de lutter contre la mort. Godefroy de l'Aigle et Bérold restèrent seuls, attendant qu'on vint à leur secours, puis Godefroy, sentant ses forces épisées, engourdi par le froid, recommandant son compagnon à Dieu, s'enfonça dans les flots et ne reparut plus. Quant à Bérold qui était un pauvre homme, vêtu de peaux de motons, ce ne fut que neuf heures après le naufrage , vers le matin, qu'il fut recueilli par des pêcheurs. Les débris du navire furent entraînés à la côte le lendemain, avec le trésor du roi. On ne recueillit qu'un petit nombre des corps des naufragés. Dix-huit dames de la cour étaient du nombre des passagers. Outre les victimes que nous avons déjà nommées, Orderic Vital cite: Richard, comte de Chester, et Mathilde son épouse, fille d'Etienne comte de Blois et d'Adèle soeur du roi Henri; Thierri, neveu de Henri, empereur d'Allemagne; Otver, frère du comte de Chester; Raoul le Roux; Giselbert d'Exmes; deux fils d'Yves de Gradmesnil; Guillaume de Rhuddlan; Guillaume Bigot; Guillaume de Pirou, sénéchal du roi; Godefroy Ridel; Hugues de Moulins; Robert Mauconduit et Gisulsecrétaire du roi; puis parmi les membres du clergé, Guillaume, l'un des quatre principaux chapelains du roi, fils de Roger, évêque de Coutances, et l'archidiacre d'Hereford. Plusieurs gentilshommes, parmi lesquels on remarque Etienne, comte de Mortain, Robert de Sauqueville, Gaultier, Guillaume de Roumare, le chambellan Rabel, Edouard de Salisbury, ainsi que deux moines de Tyron, étaient également montés sur la Blanche-nef. Ayant remarqué qu'il contenait trop de jeunes gens étourdiset légers, et, peut-être aussi l'état d'ivresse de l'équipage, ils quittèrent le vaisseau et échappèrent ainsi à la mort. La tradition, confirmée par la description d'Orderic Vital, a conservé le nom du rocher sur lequel toucha la navire: c'est celui qu'on appelle aujourd'hui Quillebeuf ou Cauderasse."
    1. ANGLETERRE, Alice d'
                 ------------ NORMANDIE, Robert 1er dit le Magnifique de 
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    --------|- GUILLAUME, 1er dit le Conquérant
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   |         ------------ FALAISE, Arletta de 
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---|- ANGLETERRE, Henri Ier Beauclerc d'
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   |         ------------ FLANDRE, Baudouin V le Pieux de 
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    --------|- FLANDRE, Mathilde de 
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             ------------ FRANCE, Adélaïde de
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